lundi 16 mars 2009
GILLES JACOB : CITIZEN CANNES !
Les Mémoires inattendues de l'homme le plus secret de la planète cinéma :
Gilles Jacob, le président du Festival de Cannes.
Son image est indissociable de la « montée des marches » qui fait tant rêver, chaque année sur la Croisette, dans la deuxième quinzaine de mai : depuis 1977, Gilles Jacob est l'âme du festival de Cannes. Il en a fait le premier festival du monde, devenant l'un des hommes les plus courtisés de la planète cinéma, et aussi sa cheville ouvrière. Mais il en est aussi l'un des plus secrets : la publication de ses Mémoires est donc un événement. Né en cinéphilie à l'âge de dix-huit ans pour ne plus jamais en sortir, ce grand amoureux du Septième art dit joliment qu'il a eu « deux vies : la biologique et la cinématographique, qui se sont toujours nourries l'une de l'autre telles deux sœurs jumelles ». Des souvenirs d'une enfance très marquée par la Deuxième Guerre mondiale (d'origine juive, il l'a vécue en partie caché dans un séminaire) au portrait sur le vif des plus grandes stars, de ses rencontres avec les monstres sacrés dans les coulisses de l'extraordinaire « foire aux vanités » qu'est le Festival de Cannes, son autobiographie est à l'image de cette « double vie » revendiquée : d'une rare élégance de style et de pensée, riche de scènes d'anthologie (la rencontre avec Pialat, les obsèques de Fellini, le tremblement de terre avec Clint Eastwood...) et servie par un générique éblouissant (Sharon Stone, Roman Polanski, Stanley Kubrick, Roberto Rossellini, Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Catherine Deneuve, Orson Welles, Alfred Hitchcock, Jack Nicholson, Woody Allen...).
Biographie
Après une khâgne au lycée Louis-le-Grand, Gilles Jacob fonde la revue de cinéma, Raccords, puis reprend à Courbevoie l'entreprise familiale d'instruments de pesage qu'il dirigera jusqu'en 1975. Parallèlement, il est critique de cinéma pour Cinéma 64, Les Nouvelles littéraires, L'Express, et coproducteur et animateur du Masque et la Plume (cinéma) avec François-Régis Bastide. En 1976, il est appelé par le Festival de Cannes : d'abord délégué général adjoint, il est nommé délégué général en 1978, développe Cannes sur la scène internationale en fondant la Caméra d'or, Un certain regard, la Cinéfondation et les Leçons de cinéma, puis est élu président du Festival, fonction qu'il occupe depuis juillet 2000. Auteur d'un essai, Le cinéma moderne et d'un roman, Un jour, une mouette (Grasset, 1964), il a publié Les Visiteurs de Cannes (1992) et édité (avec Claude de Givray) la correspondance de François Truffaut (1988). En tant que réalisateur, il s'est spécialisé dans le documentaire de fiction et a produit Chacun son cinéma, film du 60ème anniversaire du festival réalisé par trente-cinq réalisateurs internationaux.
http://www.festival-cannes.com/fr.html
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire