jeudi 4 décembre 2008
MACADAM COWBOY SUR LES ECRANS LE 17 DECEMBRE
Joe Buck, blond et beau gosse, quitte sa petite bourgade du Texas pour monter à New York, où il espère se faire entretenir par des femmes riches. Mais la dureté de la ville lui fait rapidement perdre ses illusions. Seul, sans un sou, il fait la connaissance de Rico « Ratso » (Rital) Rizzo, un petit Italien chétif, boiteux et tuberculeux. Parce que ce dernier a l’air encore plus seul que lui, Joe accepte de partager son appartement miteux. À l’opposé l’un de l’autre, ils partagent pourtant la même misère dans les bas-fonds new-yorkais, s’accrochant au même rêve : partir vivre sous le soleil de Floride…
Une amitié masculine inoubliable campée par un duo d’acteurs exceptionnel.
Description sans fard de la jungle urbaine et des bas fonds new-yorkais, l’une des
rares oeuvres sur la prostitution masculine, Macadam Cowboy est un film
incontournable sur la fin du rêve américain.
Classé X aux États-Unis, décision rarissime pour un film nonpornographique,
Macadam Cowboy fut le premier titre ainsi estampillé à recevoir l’Oscar® du meilleur film (il reçut aussi les Oscars® du meilleur réalisateur et du meilleur scénario).
Une preuve que le côté noir, choquant et désespérant de cette chronique de deux paumés dans les bas-fonds new-yorkais est largement rattrapé par la chaleur et la beauté d’une histoire d’amitié résolument désintéressée, entre deux laissés-pour compte réunis par le seul fruit du hasard. La dureté des épreuves que traversent les deux comparses fait de Macadam Cowboy une peinture en négatif de l’American dream, mais sans le côté sordide de ce chef-d’oeuvre presque jumeau qu’est
le Flesh de Paul Morrissey.
Outre la fabuleuse musique de John Barry, la chanson Everybody’s Talkin’ interprétée par Harry Nilsson, et la mythique veste en daim à franges du héros, le film a également imposé les talents de Jon Voight, inconnu à l’époque, de Dustin Hoffman, qui venait de triompher dans Le Lauréat, et de John Schlesinger, grâce auquel Julie Christie venait de recevoir l’Oscarpour Darling, et qui dirigerait à nouveau Hoffman une dizaine d’années plus tard dans unautre moment d’anthologie : Marathon Man.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire