dimanche 28 novembre 2010

François Rousseau: «Dans les Dieux du Stade 2011, je voulais retrouver l'esprit rugby»


Sept ans après une première collaboration avec les rugbymen, le célèbre photographe a choisi des thèmes et un environnement plus bruts pour l'édition 2011 du calendrier. Il raconte à TÊTU les coulisses de ce shooting viril.

Du sable, de la boue, du bois, la lumière du ciel... Le calendrier des Dieux du Stade 2011 se distingue cette année par un retour au naturel, à l'homme brut. François Rousseau (ci-dessous) est l'auteur de ces nouvelles images, sept ans après avoir réalisé un premier millésime de cet almanach sexy. Le célèbre photographe des beautés masculines, qui a collaboré à de multiples reprises à TÊTU, explique la genèse de ce deuxième opus, radicalement différent du premier.

Les Dieux du Stade et vous c’est une vraie histoire d’amour. Déjà votre deuxième calendrier…
François Rousseau: C’est le deuxième en effet. La collaboration avec Max Guazzini (le président du Stade Français a l’origine le calendrier des Dieux du Stade) s'était très bien passée il y a sept ans. Nous sommes toujours restés plus ou moins en contact. On s'était dit qu'un jour on retravaillerait ensemble, et l’occasion s'est présentée en 2010!

Je venais de consacrer trois années à mon projet Atelier (un travail photographique inspiré du roman de Patrick Grainville, L’Atelier du peintre) pour la Maison européenne de la photographie et, de retour à Paris, j'ai eu envie d'un peu de légèreté. J'ai porté mon regard sur tous ces sportifs castés par Max avec mon style d'aujourd'hui sans essayer de refaire mon premier calendrier. Cette année, j’ai collaboré avec Mathilde Carpentier, une directrice artistique avec qui j’avais réalisé par le passé quelques pubs pour les parfums Lacoste, elle a su comment m'aider à réaliser des images sexy et élégantes.

Les calendriers des Dieux du Stade sont généralement noirs et blancs. Celui-ci est en couleur. Pourquoi ce choix?
J'aime bien quelques images en noir et blanc de temps en temps, mais j'aime par-dessus tout la couleur. Pour moi, le choix de la couleur s’est imposé très vite, car j’avais envie de faire ressortir les peaux des athlètes. Quoi de plus beau que les différentes carnations de l'épiderme? Pas un homme n'a la même couleur de peau qu'un autre.

Vous êtes l'un des photographes qui arrivent le mieux à sublimer les corps masculins. Votre secret?
Le désir, je pense (rires). Après, je ne sais pas si cela rend mes photos plus ou moins sexy que celles des précédents calendriers des Dieux du Stade.
Cette année, le calendrier n’a pas été shooté en studio mais dans une ferme à 45 km de Paris. Pourquoi ce choix?
Je ne voulais surtout pas shooter le calendrier en intérieur. Je l'avais fait pour celui de 2004! Ni vestiaire, ni studio. Je voulais de la lumière naturelle, de la terre, du sable, du bois, des éléments bruts, rien d'urbain, ni de contemporain. Je suis ravi car les Dieux du Stade ont vraiment joué le jeu. Je les ai poussés à se battre pendant des heures dans la boue, dans la poussière, dans le froid avant d'obtenir «la» bonne photo. Tout ça me paraissait proche de l'esprit rugby que je voulais retrouver.

Quelques chouchous dans le calendrier 2011?
Peut-être Adil Rami, une belle rencontre, un mec bien. Sinon Dansk et Toreo, les chevaux de Mario Luraschi (spéclaliste de cascades équestres, propriétaire de la ferme où a été shooté le calendrier). En 2012, je ferais bien un calendrier uniquement avec des chevaux!

De nombreuses vidéos du making of du calendrier sont disponible sur le compte Youtube des Dieux du stade:

Têtu.com

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