lundi 31 janvier 2011
"Ce qu’aimer veut dire" : Mathieu Lindon fait sa déclaration au philosophe Michel Foucault...
Mathieu Lindon écrit avec Ce qu'aimer veut dire, une déclaration d'amitié au grand philosophe Michel Foucault, dont il a partagé les dernières années. Vibrant, émouvant, impudique... à lire absolument !
Mathieu Lindon signe ici un bel hommage à son « père spirituel », le grand philosophe, Michel Foucault. Arrivé à la fin d’une adolescence bâclée, le jeune Mathieu n’a guère de perspective, jusqu’à ce qu’il rencontre le philosophe, avec qui se noue immédiatement une relation intense.
Foucault emménage dans un immense appartement, rue de Vaugirard, qui va devenir l’endroit où converge le chemin de toute une jeunesse intellectuelle germano-pratine. Entre drogue, aventures sexuelles, passions romanesques, discussions interminables… Mathieu découvre un autre monde et vit les heures de gloire de grand homme, avant que ne sonne l’heure de la tragédie, avec l’arrivée du sida, qui emporte brutalement Michel Foucault.
Lindon livre un roman initiatique à la vie d’homme, à l’amour et à l’amitié et explique que paradoxalement, c’est cette relation avec Foucault, qui lui permit d’accepter la figure paternelle. Ce dernier est le fondateur des Editions de Minuit, personnage imposant, distant avec son fils…
Mathieu partagera cette époque fantastique avec un jeune écrivain, voisin immédiat de Foucault, Hervé Guibert… On croise aussi Daniel Defert, le dernier amant de Foucault, qui fondera l’association Aides…
Ce livre important est un témoignage de reconnaissance à l’ami qui lui a sauvé la vie !
"Ce qu’aimer veut dire"
De Mathieu Lindon
Editions P.O.L.
dimanche 30 janvier 2011
Un autre regard sur Hervé Guibert à la Maison Européenne de la Photographie...
Si l'on se rappelle tous d'Hervé Guibert écrivain et de sa lutte contre le sida, on connait moins le talent photographique de ce dernier. Ce sera l'occasion de découvrir plus de 200 tirages, exposés par la Maison Européenne de la Photographie à Paris, du 9 février au 3 avril 2011 !
A sa mort, en décembre 91, Hervé Guibert fut saluer comme l'écrivain talentueux et flamboyant, que son dernier livre "A l"ami qui ne m'a pas sauver la vie" venait de célébrer.
Il laissait aussi une œuvre photographique publiée et exposée à de maintes reprises.
Sa passion pour l'image s'exprima d'abord par les critiques cinématographiques qu'il écrivit dans Combat, 20 ans ou Les Nouvelles Littéraires. En 1977, il rentre au Monde pour y écrire des critiques de l'actualité photographique et culturelle. Pensionnaire à la Villa Médicis a partir de 1987, il put des lors, donner libre-cours à son travail personnel dans les domaines de la littérature et de la photographie.
Il photographiait avec le Rollex 35, cadeau de son père, les rencontres, les voyages, des gens aimés, des objets de son quotidien. Des natures mortes, aux portraits d'amis heureux d''être là, l'œuvre de Guibert est ponctuée d'auto-portraits émouvants, parfois mis en scène.
Quand l'intime devient universel...
A noter également la projection du film La Pudeur et l'Impudeur lors de l'exposition, et de la parution de deux ouvrages :
Hervé Guibert Photographe
écrit par Jean-Baptiste del Amo
Editions Gallimard
et un ouvrage écrit par la journaliste Brigitte Ollier à paraitre aux Editions Filigranes.
Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy - 75004 Paris
Téléphone: (33) 1 44 78 75 00
Fax: (33) 1 44 78 75 15
www.mep-fr.org
samedi 29 janvier 2011
vendredi 28 janvier 2011
jeudi 27 janvier 2011
mercredi 26 janvier 2011
mardi 25 janvier 2011
lundi 24 janvier 2011
dimanche 23 janvier 2011
samedi 22 janvier 2011
vendredi 21 janvier 2011
jeudi 20 janvier 2011
Accro au crack ! L'enfer !
Comment un jeune américain moyen va devenir accro au crack et vivre une véritable descente aux enfers. Le récit autobiographique bouleversant d'un jeune éditeur new-yorkais !
Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme est le récit autobiographique d'une douloureuse addiction aux drogues dures, qui va conduire l'auteur, Bill Clegg dans les pires bassesses, le mensonge, la perte de prise avec la réalité et la remise en cause de sa vie professionnelle et affective.
Comment Bill en est-il arrivé là. C'est peu-être dans son enfance traversés d'épisodes névrotiques traumatisants que sont les réponses.
Bill Clegg est agent littéraire chez William Morris (il se trouve être l’agent de Rivka Galchen et Zachary Mason, tous deux publiés aux Éditions Jacqueline Chambon). Dans Portrait d’un fumeur de crack en jeune homme, il fait le récit de sa descente aux enfers. Au début des années 2000, alors qu’il fumait du crack et consommait toutes sortes de drogues de façon occasionnelle depuis plusieurs années déjà, il devient soudain complètement dépendant. Il abandonne peu à peu son petit ami, l’agence littéraire qu’il avait fondée et tout ce qui faisait sa vie. L’honnêteté du récit est d’une radicalité rare. La mise à nu est totale. Le récit autobiographique, lui, est proprement fulgurant.
Écrit tantôt à la première personne et à la troisième quand l'auteur se fait plus analytique, basculant sans cesse entre le présent et le passé, à la manière d'une psychanalyse, ce récit est livré dans toute sa crudité et avec l'urgence de l'écriture.
Sans pathos inutile, sans fioritures, et sans le moindre jugement moral, le témoignage va droit à l'essentiel. Du malaise de l’enfance à la figure complexe du père, de la découverte de l’homosexualité à l’entrée dans le milieu de l’édition... L'auteur, tel un naufragé, échoué sur la terre ferme mesure le drame qu'il vient tout juste de vivre !
Pratiquant le refus assumé de toute fiction du je, Bill Clegg se livre en quelque sorte « dans toute la vérité de la nature ». Un nouveau lyrisme est à l’œuvre.
Portrait d'un fumeur de crack en jeune homme
Bill Clegg
Editions Jacqueline Chambon
mercredi 19 janvier 2011
Un autre regard sur Hervé Guibert !
Si l'on se rappelle tous d'Hervé Guibert écrivain et de sa lutte contre le sida, on connait moins le talent photographique de ce dernier. Ce sera l'occasion de découvrir plus de 200 tirages, exposés par la Maison Européenne de la Photographie à Paris, du 9 février au 3 avril 2011 !
A sa mort, en décembre 91, Hervé Guibert fut saluer comme l'écrivain talentueux et flamboyant, que son dernier livre "A l"ami qui ne m'a pas sauver la vie" venait de célébrer.
Il laissait aussi une œuvre photographique publiée et exposée à de maintes reprises.
Sa passion pour l'image s'exprima d'abord par les critiques cinématographiques qu'il écrivit dans Combat, 20 ans ou Les Nouvelles Littéraires. En 1977, il rentre au Monde pour y écrire des critiques de l'actualité photographique et culturelle. Pensionnaire à la Villa Médicis a partir de 1987, il put des lors, donner libre-cours à son travail personnel dans les domaines de la littérature et de la photographie.
Il photographiait avec le Rollex 35, cadeau de son père, les rencontres, les voyages, des gens aimés, des objets de son quotidien. Des natures mortes, aux portraits d'amis heureux d''être là, l'œuvre de Guibert est ponctuée d'auto-portraits émouvants, parfois mis en scène.
Quand l'intime devient universel...
A noter également la projection du film La Pudeur et l'Impudeur lors de l'exposition, et de la parution de deux ouvrages :
Hervé Guibert Photographe
écrit par Jean-Baptiste del Amo
Editions Gallimard
et un ouvrage écrit par la journaliste Brigitte Ollier à paraitre aux Editions Filigranes.
Maison Européenne de la Photographie
5/7 rue de Fourcy - 75004 Paris
Téléphone: (33) 1 44 78 75 00
Fax: (33) 1 44 78 75 15
www.mep-fr.org
mardi 18 janvier 2011
lundi 17 janvier 2011
dimanche 16 janvier 2011
samedi 15 janvier 2011
jeudi 13 janvier 2011
mercredi 12 janvier 2011
Gay London in the sixtees !
GROPED ALL THE WAY TO THE BAR!
THE place to go on a Saturday night was the Standard. It was almost opposite Eros almost next door to Lilywhites. I don’t know what’s replaced it at the moment or what’s there now but it was a fantastic pub and I shall never ever forget the first time I ever went to it and it was really my introduction to the West End gay scene. I was taken by a very gay friend from Harlow and he insisted that he wouldn’t take me to London unless I dressed the part, and I said, well what’s that? And he said, well, you let me choose the clothes. Give me your measurements and let me choose the clothes for you.
Anyway, I gave him some money etc for the clothes and when he brought them there were these skin tight trousers that I couldn’t bend the knees in, brothel creepers we called them which were black suede shoes, red and black striped socks and a scarlet shirt with black stripes to match the socks and he said, Now you’ve got to have that open to the waist, and don’t wear anything underneath and if you’ve got a big medallion to wear round your neck so much the better! This is early 60’s when this sort of thing was unheard of. Even coloured shirts in those days, they were khaki navy or white.
I tell you how scared I was. But once we got on the train I relaxed a bit and the nearer we got to London the more comfortable I began to feel. By the time we got to London I remember we were walking down Shaftesbury Avenue towards Piccadilly Circus and even in London which is so used to seeing unusual sights, heads were turning, dressed as we were by this time. I was beginning to enjoy it. It was absolutely blatant. We got to the pub the Standard and the main bar was the street level bar which was a bit unusual and it was all service. Most of the people were in uniform! There were sailors up from Plymouth and Portsmouth, some soldiers, a lot of foreign soldiers, American people … over half the people were service men.
I said to Ray when we were in the bar, "Why are there so many servicemen here?"
And he said, "What do you think!?"
He said they haven’t got a lot of money and people like us come in for a good time he said we get a good time because these sailors are looking for a bed for the night. They’ve come up from Plymouth and Portsmouth they are willing to spend their money on us if we’ll take them home and give them a bed for the night. So of course the gays were quite willing to take home the sailors and the soldiers back home. What better?
The thing was it was SO crowded we were getting groped all the way to the bar! But you didn’t know who was doing it, cos we were all packed so close. "Who did that", I thought? Mind you I’d never been into a gay London pub before, this was my first experience of it so you can imagine, I was horrified! I was getting touched up the arse, my cock was getting groped, and he was just laughing. By the time I got to the bar I thought that it was great fun.
We hadn’t been there five minutes and he said, "Ron, I need to leave you for a minute there’s somebody over there by the door I want a word with".
I said, "Oh don’t leave me."
"Oh you’ll be alright on your own", he said, "I’ll only be gone about five minutes."
I was standing there for nearly half an hour till Ray comes back. "Where the bloody hell have you been? You said you’d only be five minutes."
He said, "well my friend has got a flat just round the corner and he took me back for a quickie."
I said, "Oh Ray! I wish you’d have warned me just exactly what sort of place this was. You know I expected a bit of fun but I didn’t think it was going to be quite like this. I said I’ve been propositioned half a dozen times while I’ve been waiting for you."
"You lucky bugger! What are you grumbling about? Do you want to go back in there again?"
I said that I would like to find somewhere where I can relax just a little bit more.
"Ok, I’ll take you to the Captain’s Cabin it’s just round the corner." ...
Ron
Interview de Mu Xi, illstrateur chinois !
Born and bred in Shanghai, 27-year-old Mu Xi is a young gay man who drinks green tea, practices calligraphy, and grows plants at home. He is also the artist who creates delicate, yet erotic portraits of a youth with deer horns growing out his head, and tree branches germinating out of his chest, refl ecting pain and confusion.
Youth, beauty and desire, Mu Xi claims are his self-refl ection as well as inspiration that stimulate him to portray the loneliness and the desire of youth.
Where were you born and where did you attend school?
I was born in Shanghai and I went to Shanghai Arts and Craft s College, majored
in art and design.
When did you first start to draw?
In 2004, I started to draw the Erotic Picture series on a notepad, simply for fun. Later I drew more and more and started to fill them in with colours by using a computer programme and with water colour paint.
Portrait of Youth is the main motif in your drawings, is it an obsession with youth?
I read the first half of Oscar Wilde’s The Picture of Dorian Gray, and felt the affection and admiration for the beauty and youth of Dorian Gray in the novel resonates my self-reflection and expression of emotion.
Is beauty greater than talent?
I think before getting to know other qualities of a person, one’s physical beauty is the first thing that strikes and moves you, without any explanation. That’s the idea I want to express in my art.
Why do you make deer horns, trees and flowers germinate and grow out of the
youth’s body?
The deer horns growing out of the head is a metaphor for growing pains. There is much confusion and pain in a young man’s life when he goes through the transition of becoming a man. I also read a story written by the late Japanese novelist Yukio Mishima, who is well known for depicting violence as a form of aesthetics. In the story, when a Greek youth tied to a rock is killed by arrows, the onlookers feel thrilled. I wanted to depict that beauty and cruelty can go hand in hand. When the youth’s soul is wounded, or when it dies, a tree or a flower grows out of him. It is a lot of pain, but it is also reincarnation.
Do you use models to draw?
No. Some people say the boys in my drawings look like me, but they are not self portraits. He is not someone that we would consider a beautiful youth, but he is suitable for my expression.
Has your expression of homo-eroticism caused you any trouble, especially in a rather conservative society?
Although I couldn’t upload some of the more explicit drawings online in China, the homo-eroticism is a natural outcome in my work. I think sex and desire exist in every detail of our lives. I do not particularly intend to picture that, and I do not try to avoid it either. I am happy to let the viewer see what they want to see.
Have your parents seen your work? Are you out to them?
I’m not out to my parents and I have never talked to them about my sexual orientation. But they have seen my work and they like it.
Who are your artistic influences?
Oscar Wilde and Antoine de Saint-Exupéry’s fairytales, ink and wash paintings by Bada Shanren of the Qing Dynasty and calligraphy by Yan Zhenqing of the Tang Dyansty all inspire me in terms of the temperament and style of my work. Gus Van Sant, Jan Svankmajer, Matthew Barney are my favourite filmmakers. Hiroshi Sugimoto’s photography and Goto Shigeo’s architectural designs also give me
new, fresh ideas.
What’s a day in your life like?
I water my plants before going to work (as a graphic designer) in the morning. After work, I draw at home, and upload some of my drawings online. On the weekends I often go to second hand bookstores or flower markets. Sometimes I meet my friends for tea. But I spend a lot of time alone.
The youth in your drawings often look sad and alone. Are you lonely?
I am. But on the other hand, I really enjoy the loneliness. I need the time to be alone and think no one should waste their time if they’re on their own, even when it’s lonely, because that’s the time one can have conversations with oneself.
What are the most important aspects of your daily life?
Health and routine. I cannot work at all if I feel under the weather. I need to eat and sleep at the exact fixed hours. I don’t work after midnight. I live like an old man.
What are your ambitions?
I’d like to have conversations with creative people from different areas, to have a small garden of my own, to draw and paint on a quiet island or in the mountains.
deerman.blogbus.com
lundi 10 janvier 2011
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