vendredi 26 mars 2010

Magazine, un fanzine underground !


MAGAZINE, Un fanzine underground (1980 - 1987)
12Mail du 29 avril au 18 juin 2010
Vernissage le jeudi 29 avril de 18h à 21h
12 rue du Mail, 75002 Paris.
Créé en 1980 par Didier Lestrade et Misti Gris, Magazine est sans nul doute la revue séminale des années 80, le blueprint qui a servi d'inspiration à de nombreux fanzines gays modernes comme Butt. Même typo American Typewritter pour les textes, mêmes interviews intégrales inspirée par le magazine d'Andy Warhol, Interview, même importance des portfolios de photographes inconnus, même impression sur papier de couleur (Butt, La Revue Monstre). Au milieu des années 80, Magazine faisait partie du trio des plus beaux fanzines gays internationaux, avec Folsom (à San Francisco) et Straight To Hell (à New York). Le renouveau du support papier dans l'édition des fagzines modernes est un phénomène absolument surprenant à l'époque de l'omnipotence d'Internet.
Pendant ces sept années, Didier Lestrade s'est promené dans la rue et a photographié les célébrités interviewées dans la revue. Ses snapshots, à l'aide d'un Instamatic Kodak de moyenne qualité, n'ont pas la prétention d'être de beaux objets. Ils sont le reflet d'une curiosité à l'endroit de stars en devenir ou appartenant à un underground gay sur le point de devenir universel. Parmi ces photos : Tom of Finland, Erwin Olaf, Pierre & Gilles, Paul Morrissey, Erté, David Hockney, Michael Clarke, Keith Haring, Adolfo Arietta, Paolo Calia, Bastille, Federico Botana, Copi, Bronski Beat, Baby Ford, Mikado, Sylvester, Shazz, les Redskins and many more. Ces snapshots seront accompagnés de détails de maquette et de documents d'archives de cette époque.
Un CD mixé par Patrick Vidal sera édité et numéroté à 300 exemplaires à l’occasion de l’exposition. Une after party prolongera l’esprit de Magazine le soir même au Rex Club avec derrière les platines quatre fers de lance de la diversité disco : Morgan Geist, Daniel Wang, Patrick Vidal et Nick V. Cette soirée sera enregistrée et rediffusée sur http://www.redbullmusicacademyradio.com
«Chroniques du dancefloor - Libération 1988 - 1999», un livre regroupant les chroniques house de Didier Lestrade dans Libération sortira fin avril chez l’Editeur singulier.
12Mail est un espace d'exposition et de rencontre où vous pourrez découvrir des artistes et collectifs de talent, dans des domaines tels que l'illustration, le graphisme, la photo ou la mode.

Contact : Guillaume Sorge / infos@12mail.fr

More :
http://www.12mail.fr
http://www.facebook.com/didier.lestrade

mercredi 24 mars 2010

Bent, au Théatre du Nord Ouest !


La pièce de Martin Sherman a trente ans mais pas une ride. Il y est question de triangle rose, de déportation, d'identité et de combat. Un thème éprouvant, mais au final un hymne à la vie et à l'amour, ciselé dans l'humour noir.
Ce qu'on sait de Bent, c'est que les personnages sont homosexuels et que c'est précisément pour ça qu'ils se retrouvent à Dachau. Du coup, on l'avoue, le soir où on va découvrir la pièce, c'est avec une certaine appréhension. Peur du pathos, peur tout court.
Et puis, on se retrouve dans le Berlin des années 30 avec Max, toujours entre deux cuites et deux coups d'un soir. On est bien dans le salon de Max, il est bohème, n'a pas d'argent mais tellement d'humour. Mais non, il faut plonger dans le drame car c'est ainsi que cela s'est passé: 1934, la Nuit des Longs Couteaux, la fuite, la prise de conscience qu'«ils peuvent nous arrêter uniquement parce qu'on a des pensées de coquine».
Des dialogues qui donnent envie de vivre
Le terminus, Dachau. Max y rencontre Horst. Ensemble, ils vont transporter des pierres, parler du triangle rose et de l'affirmation de soi, s'aimer pour survivre. Dans cette pièce de Martin Sherman (dramaturge Américain, juif et homo) jouée pour la première fois en 1979 et reprise depuis dans le monde entier, tout est éprouvant, tout respire la mort. Mais les dialogues donnent envie de vivre tant ils sont vrais et ciselés dans l'humour noir. Comme Max, racontant à Horst : « J'ai revu Rosen, mon propriétaire de Berlin, un chouette gars. A l'époque, je pensais que c'était un sale juif »... «Lui devait penser que t'étais un sale pédé », lui répond Horst.
Bent n'en est pas à sa première version, loin de là. Celle-ci est épurée, servie par des jeux de lumière et de musique qui donnent la chair de poule, et surtout, par des comédiens exceptionnels. Impossible de ne pas rester bouche-bée face au jeu de Valentin Terrer (Rudy), Jean-Matthieu Erny (Horst) et de l'incroyable Michel Mora (Max). Une interprétation qui nous laisse tout chamboulé, comme un peu changé.

«Bent», au Théâtre du Nord-Ouest à Paris jusqu'au 20 juin.
tetu.com

mardi 16 mars 2010

In and out : 2eme édition !


Pour sa 2e édition, In & Out, le festival du film gay et lesbien de Nice, poursuit ses efforts d’éclectisme et de militantisme, en se plaçant sous le signe d’une thématique centrale «Mémoire & mémoires».
Cette année encore, la priorité est donnée à la diversité avec plus de 30 films projetés, courts et long métrages confondus, entre fictions et documentaires, films grand public et cinéma expérimental, premiers films ou chefs-d’oeuvres, films de genre et grands classiques.
Deux hommages sont rendus, l'un à Magnus HIRSCHFELD, sexologue munichois du début du XXème siècle qui compte parmi les premiers grands activistes de la cause homosexuelle, l'autre à l’écrivain français Hervé GUIBERT, autour d’une oeuvre de mots et d’images bouleversantes de sincérité.
Des rencontres sont prévues avec les cinéastes Sébastien LIFSHITZ, Panos H. KOUTRAS, Olivier DUCASTEL et Jacques MARTINEAU, Cynthia ARRA, Louis DUPONT et Jean-Gabriel PERIOT (Carte blanche à Héliotrope) permettant d'aborder de nombreuses thématiques, la question trans., la déportation des « triangles roses », la révolution cinématographique Queer des années 90, l’homosexualité dans le sport, l’homosexualité vue de Grèce.
Et pour les filles, In & Out a déroulé le tapis rouge avec deux nouveautés et un film culte, qui s'offrent les places de choix, le cinéma lesbien faisant l'ouvertue (Ghosted de Monica Treut) et la clôture (El nino pez de Lucia Puenzo) du festival. Entre les deux, vous aurez le plaisir de pouvoir revoir le néo-polar ultra sexy Bound des Frères Wachowski.
Une programmation permettant à chacun de trouver ce qu’il attend ou d’être surpris par l’inattendu d’un festival ouvert sur le ville et sur le monde.
http://rencontrescinema.blogspot.com/

Marcel Schlutt a 18 ans !

vendredi 12 mars 2010

Le fil, de Mehdi Ben Attia, en salle en avril !



Date(s) de Sortie(s) : 21 avril 2010 | non daté Réalisé par : Mehdi Ben Attia
Avec : Claudia Cardinale, Salim Kechiouche, Mehdi Ben Attia, Ramla Ayari, Antonin Stahly-Vishwanadan, Abir Bennani, Anissa B'Diri, Mohamed Graïaa, Lotfi Dziri...
casting complet...
Distributeur : Pyramide Distribution
Genre : Drame
Pays : France
L'histoire
De retour en Tunisie, après la mort de son père, Malik, la trentaine, doit à nouveau vivre chez sa mère. Il voudrait lui dire qu'il aime les hommes, mais il n'y arrive pas et s'enfonce dans ses mensonges. Lorsqu'il rencontre Bilal, tout devient possible : le jeune architecte, son amant et sa mère s'affranchissent des interdits pour embrasser pleinement la vie. Dans la chaleur de l'été tunisien, chacun va toucher du doigt le bonheur auquel il a longtemps aspiré.Photos (Aperçu aléatoire sur 7 images)toutes les photos »

mardi 9 mars 2010

Bent au Théatre du Nord Ouest !


Bent, la célèbre pièce de théâtre de Martin Sherman sur la déportation des homosexuels par les nazis, revient sur scène à Paris, à partir du 3 mars au Théâtre du Nord Ouest.
Cette pièce illustre plusieurs destins d’homosexuels, broyés par la folie meurtrière du nazisme.
Dans cette descente aux enfers où la dignité humaine n'existe plus, Max vit son amour des hommes dans le chaos. C'est pourtant avec Horst, dans le camp de concentration de Dachau, dans un processus d'anéantissement général, qu'il vit une histoire d'amour sublime et poignante, vivant comme un défi la force de l'amour qui révèle à soi même, qui grandit et libère les hommes qui s'aiment.
Aujourd’hui encore, 60 ans après, partout dans le monde, les droits de l’Homme sont violés en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. Plus de 80 pays pénalisent l’homosexualité.
Du 3 Mars 2010 au 20 Juin 2010
"Bent" de Martin Sherman. Adaptation de Thierry Lavat. Interprêté par le Théâtre du peuplier noir
Au Théâtre du Nord-Ouest - 13 rue du faubourg Montmartre – 75009- Paris - M° Grands Boulevards
Informations et Réservations : Théâtre du Nord-Ouest : 01 47 70 32 75 - www.TheatreDuNordOuest.com

samedi 6 mars 2010

Vernissage Gallery Urban 163 bd du Monparnasse 6° !




Julien Baumgantner au vernissage de l'expo City ... à la galerie Urban Gallery !


Bent, au Théatre du Nord-Ouest !


Depuis le 3 mars 2010, Bent, la célèbre pièce de l'auteur américain Martin Sherman, est à l'affiche au Théâtre du Nord Ouest à Paris. Jouée pour la première fois en 1979, cette pièce raconte l'histoire d'amour entre Max et Horst, deux homosexuels prisonniers dans le camp de concentration de Dachau.

L'adaptation française actuellement présentée à Paris est signée Thierry Lavat et Lena Grinda, et mise en scène par Anne Barthel, avec Gérard Cheylus, Jean-Matthieu Erny, Matthieu Karmensky, Michel Mora, Frédéric Morel, Albert Piltzer, Philippe Renon, Bernard Sender, Valentin Terrer et Benoit Dagbert

jeudi 4 mars 2010

L'arbre et la forêt !


"L'arbre et la forêt" d'Olivier Ducastel et Jacques Martineau, avec Guy Marchand et Françoise Fabian, évoque la déportation pour homosexualité, longtemps taboue et peu portée à l'écran.

Présenté à la Berlinale et déjà lauréat du prix Jean Vigo, ce film suit Frédérick (Guy Marchand), sylviculteur en Alsace, un homme solitaire et bourru, amateur de Wagner à plein volume.
Il n'apparaît pas aux obsèques de son fils aîné, suscitant l'ire du cadet. Réunis dans la propriété familiale, sa femme, sa belle-fille, sa petite-fille et le compagnon de celle-ci tentent de le comprendre.
Frédérick révèle alors la vraie raison de sa déportation dans un camp de concentration, environ 40 ans plus tôt : l'homosexualité.
Les deux cinéastes se sont surtout basés sur le récit-témoignage de Pierre Seel publié en 1994, "Moi Pierre Seel, déporté homosexuel".
"Mais son vécu était trop romanesque et nous voulions plutôt imaginer une histoire autour de ces gens qui n'ont pas témoigné, qui n'en ont pas parlé autour d'eux pendant toutes ces années", dit Olivier Ducastel.
"Nous voulions faire un film sur le silence : pourquoi ce silence, pendant si longtemps ?" renchérit Jacques Martineau.
"Les déportés homosexuels ont tous eu la même expérience : comme les autres, ils ont été déportés pour des motifs délirants. Mais quand ils sont sortis, ils ne pouvaient pas ouvrir la bouche : il y avait encore des législations discriminatoires en Allemagne et en France", souligne Olivier Ducastel.
"Pierre Seel n'a pas pu faire reconnaître son statut de déporté : il n'y avait pas de case 'homosexualité' à cocher dans les papiers administratifs !"
Pénalisée en 1942 en France, l'homosexualité y a été classée "fléau social" en 1960. L'Etat français a reconnu pour la première fois le 26 avril 2001 les persécutions subies par les homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, dans un discours du Premier ministre d'alors, Lionel Jospin.
Selon les associations, il y aurait eu 66 cas certains de déportés pour homosexualité en France. Ils seraient 90.000 à 100.000 en Allemagne dont 10.000 à 15.000 ont péri dans les camps, estime le Mémorial américain de l'Holocauste.
e-llico.com

Eternel Pierre Clémenti !

Julien Baumgarner photographe dans une expo collective sur le thème de la ville !


mercredi 3 mars 2010

Interview des réalisateurs Ducastel et Martineau !


L’Arbre et la forêt est avant tout un film sur un secret de famille qui nous ramène aux heures sombres de la déportation des homosexuels. Pourquoi ce thème?
Jacques Martineau: C’est parti, et depuis très longtemps de la lecture du livre de Pierre Seel [Moi, Pierre Seel, déporté homosexuel, Éditions Calmann-Lévy, 1994, ndlr], évidemment, puisque c’est le seul témoignage! C’est surtout la question du silence qui nous intéressait et qui se convertit dans le film en secret de famille. Il s’agit de rappeler que c’est un non-dit depuis plus de 60 ans et pas du tout un fantasme: la déportation des homosexuels français a bien existé.
Pourquoi le choix de Guy Marchand dont l’image est un peu aux antipodes du rôle?
Olivier Ducastel: Oui, d’autant qu’il a toujours joué des personnages virils, voire macho, dans les films…
JM: Comme si la virilité était opposée à l’homosexualité!
OD: Oui, c’est idiot! En fait, ce qui amusait beaucoup Guy dans cette proposition, ce n’était pas tant de jouer avec son image de séducteur, mais un petit peu, je crois, régler ses comptes avec ceux qui le croient homophobe à cause de son rôle de Nestor Burma et ses quelques répliques un peu primaires. Il nous fallait un acteur avec un côté terrien, crédible en sylviculteur, au milieu de la nature. Et puis je ne peux pas m’empêcher d’imaginer que des mecs aient pu le trouver craquant à 30 ans, 40 ans, 50 ans…
JM: Et même à 70 ans!
Justement, comment réagit un acteur quand on lui propose d’incarner un homosexuel?
JM: On a eu quelques refus, c’est sûr, mais jamais de réels problèmes. On voit quand même le travail que font les comédiens, les films dans lesquels ils jouent, on n’y va pas à l’aveugle. Pour Drôle de Félix (2000), quand on a envoyé le scénario à Sami Bouajila, je ne m’attendais pas à une réaction homophobe mais je pensais qu’il n’accepterait pas. Et puis, ça s’est super bien passé, et heureusement, parce que je n’avais pas d’autre idée!
OD: Je pense qu’il n’y a aucun risque pour un acteur hétéro à jouer un rôle d’homosexuel. Mais il peut arriver que certains acteurs qui sont des homos planqués mettent des années avant d’accepter l’idée de jouer un gay. Ce que je trouve très violent, c’est que, parce qu’un acteur a joué une ou deux fois un rôle de gay, son agent ou des personnes “bien intentionnées” lui disent: “Méfie-toi, c’est mauvais pour ta carrière!”. Sur le casting de Nés en 68 (2008), nous avions plus des refus politiques de la part d’acteurs qui ne voulaient pas tourner dans un film de gauche, trop “anti-sarkozyste” pour eux.
JM: Mais il faut souvent de nombreuses heures de discussion avant d’aborder vraiment le sujet: “Au fait, te retrouver nu et embrasser un garçon, ça ne te pose pas de problème?”.
Considérez-vous qu’il y a un cinéma gay et vous définissez-vous comme des cinéastes gays?
JM: Le cinéma gay existe de facto à partir du moment où il y a un réseau de festivals, des distributeurs, un public. Et économiquement, ça existe! On le sait d’autant mieux que c’est ce qui nous a permis de sortir nos films sur le marché américain. Les festivals de cinéma gay aux États-Unis ou même à Londres sont des événements culturels majeurs! Après, est-ce qu’il existe une façon gay de faire des films? Pas toujours pour le meilleur: il y a une espèce de reproduction en série avec un imaginaire qui se répète de films en films qu’ils soient “underground”, “trash” ou même beaucoup plus commerciaux. Il y a des trucs vraiment atroces! De tous les cinéastes gays français, nous sommes les seuls à accepter cette étiquette, sans aucune angoisse et même en la revendiquant politiquement. Nous sommes des cinéastes gays et on l’assume complètement. On est très fiers d’être présents ou primés dans des festivals gays!
Les sélectionneurs nous trouvent toujours un peu en marge du cinéma gay: on nous dit souvent “not gay enough” (pas assez gay), mais on a quand même fait l’ouverture à Los Angeles et San Francisco avec Crustacés et coquillages (2005). J’avais adoré l’article d’un journaliste new-yorkais qui écrivait que l’on faisait un cinéma gay typique tout en en prenant complètement le contre-pied.
Il fallait oser débuter, il y a 12 ans, en réalisant une comédie musicale avec comme héros un garçon séropositif!
OD: Avec le recul, on se dit que ça relève vraiment du miracle! Quand on a commencé à chercher le financement, Jacques Demy était mort depuis 10 ans et il n’y avait pas eu de tentatives de comédie musicale dans cet esprit. Et j’ai remplacé le titre de Jacques en trouvant Jeanne et le garçon formidable.
Quel était le titre de travail?
JM: Olivier a le sida, c’était vachement bien, j’adorais ce titre.
Et un film sans homos, c’est envisageable?
JM: On l’a déjà envisagé deux ou trois fois. Notamment en travaillant sur un projet de films pour enfants…
OD: Il y était quand même question de travestissement, mais sur le mode du déguisement qui appartient à l’univers des enfants.
JM: Il est difficile de faire comprendre à un décideur qu’on peut parler des questionnements de genre aux enfants alors que les poissons homosexuels sont devenus un sujet très dangereux! Mais ce qui est très bizarre, c’est que d’un côté les financiers se disent “Ils nous font chier avec leurs films de tapioles!” et, en même temps, si on leur apporte un sujet où il n’y a pas d’homos, ils hésitent parce qu’on n’aura pas le même marché à l’international derrière!
OD: Lors de trois récentes avant-premières de L’Arbre et la forêt, on m’a demandé une fois si, en fait, dans le film, le fils aîné n’était pas homo, ou encore, le fils cadet, et dernièrement le boyfriend de la plus jeune fille! Alors que hormis celui de Guy Marchand, tous les personnages sont clairement hétéros! Ça m’a “dévissé”!

yagg.com

L'arbre et la forêt le film magistral de Ducastel et Martineau !


Le duo qui a signé de nombreux films à thématique gay ou gay-friendly, comme «Jeanne et le garçon formidable», «Drôle de Félix» et «Nés en 1968» revient avec un film magnifique sur le secret et la révélation, porté par Guy Marchand.
Frédérick (Guy Marchand, ici à droite) est un grand bourgeois qui réunit sa famille pour son anniversaire. Entouré de ses enfants et de sa femme (Françoise Fabian), il compte dévoiler un lourd secret… qui fera ressurgir un passé longtemps enfoui et honteux: à l'âge de 20 ans, il a été déporté par les nazis et interné au camp de Schirmeck, dans les Vosges, pour homosexualité.
L'histoire d'une réappropriation
Après la guerre, il s'est marié, espérant oublier cette histoire. Que sa femme et son fils aîné connaissent pourtant. La mort de ce dernier conduira Frédérick à se dévoiler. Au delà du non-dit, du sentiment de faute et d'expiation, L'arbre et la forêt est aussi l'histoire d'un cri, d'une réappropriation. Sans effets superflus, grâce à des comédiens très justes, (Guy Marchand magistral et Catherine Mouchet magnifique), L'Arbre et la forêt est un film sur la transmission, le silence étouffant, le secret.
Guy Marchand donne à cet homo qui veut être enfin être en paix avec lui-même et les siens une belle densité. Olivier Ducastel et Jacques Martineau, qui ont toujours su aborder des sujets forts avec une intelligente légèreté, signent là leur œuvre la plus sobre et la plus forte.

Un film de Olivier Ducastel et Jacques Martineau
Avec: Guy Marchand, Yannick Renier, Françoise Fabian.
Genre: drame.
Durée: 1h43.

tetu.com

Alex Beaupain : un concert de cinéma le 25 mars à l'Alhambra !

Bientot le livre confession d'Imann Bel !