samedi 26 décembre 2009

Les grands Ducastel et Martineau !



Nous sommes nés à un an d'intervalle, Olivier à Lyon en 1962, Jacques à Montpellier en 1963. Olivier passe son adolescence à Rouen, Jacques à Nice. Pendant que Jacques rentre à l'Ecole Normale Supérieure et passe l'agrégation des Lettres ; Olivier, après des études de cinéma et de théâtre à l'Université, rentre à l'Idhec. Il réalise alors un court-métrage comédie musicale, Le goût de plaire, tandis que Jacques écrit sa thèse de doctorat sur L'opéra et l'amour dans La Comédie humaine d'Honoré de Balzac. À sa sortie de l'Idhec, Olivier travaille comme assistant monteur sur Trois places pour le 26 de Jacques Demy et comme monteur sur Nous, les enfants du XXème siècle de Vitaly Kanevski. Il collabore aussi comme monteur sons à des films de Brigitte Roüan, Youssef Chahine, Marco Ferreri, Christine Pascale, Tonie Marshall et Patrick Granperret. Jacques, pendant ce temps, soutient son doctorat, devient Maître de Conférences à l'Université de Paris X-Nanterre, où il enseigne encore, et écrit son premier scénario Jeanne et le garçon formidable.
En 1995, nous nous rencontrons et décidons de réaliser ensemble ce premier long-métrage.
Jeanne et le garçon formidable sort en France en avril 1998. Le film a été sélectionné pour la Compétition officielle du Festival International de Berlin 1998. Il a reçu deux nominations aux Césars 1998 : meilleure première œuvre et meilleure musique originale.


En 1999, nous réalisons Drôle de Félix, qui sort en France le 19 avril 2000. Le film a été présenté dans la sélection Panorama du Festival International de Berlin 2000 où il a reçu le prix Siegessäule et le Prix spécial du Jury Teddy 2000.
Ma vraie vie à Rouen, notre troisième film, a été présenté en compétition officielle aux Festivals Internationaux de Locarno et de Toronto en 2002. Il est sorti en France le 26 février 2003.
Crustacés et coquillages, notre quatrième long-métrage, a été tourné durant l’été 2004. Il a été présenté dans la sélection Panorama du Festival International de Berlin 2005 où il a reçu le Label Europa Cinéma. Il est sorti en France le 30 mars 2005.
En 2008, nous réalisaons Nés en 68 une fresque sur des personnages qui traversent les annes 80, 90 et 2000, en étant mêlés étroitement aux évènements historiques. Ce film sera diffusé en deux parties sur Arte, puis en sale.

mardi 22 décembre 2009

Christophe Beaugrand viré d'Europe 1 ,?


Christophe Beaugrand a-t-il été viré d'Europe 1 ? Depuis la rentrée de septembre, l'ancien présentateur de PinkTV animait une chronique dans "Le Grand Direct" matinal de la radio. Un billet d'humeur au ton très libre et impertinent. Parfois même teinté d'humour gay.
Il a ainsi traité le député UMP du Nord Christian Vanneste de "méchante", récemment.
Il y a une dizaine de jours, il a consacré son billet à Carla Bruni en termes un peu lestes et depuis, il disparu de l'antenne.
Christophe Beaugrand ne retrouvera pas l'antenne d'Europe 1 après les fêtes. Officiellement, le journaliste "va se concentrer sur ses activités à TF1" et pourrait participer à la nouvelle émission hebdo de Cauet.
Selon Jean Marc Morandini, qui l'hébergeait dans son émission, "ce choix a été fait en accord avec Christophe Beaugrand, dont la chronique décalée n'était plus totalement en phase avec la volonté de décryptage médiatique de l'émission".
e--lico.com

jeudi 17 décembre 2009

Claude Pérès, réalisateur et acteur de Infidèles !



www.infideles-lefilm.com

Vincent Malléa expose à l'espace Kiron !


Vincent Malléa, solicité par AIDES, a photographié 107 modèles de tous âges et horizons rassemblés dans une grande fresque de 40m de long, mêlant photographie dessin et collages. Loin des clivages sociaux, politiques ou culturels, les modèles connus ou moins connus sont tous mobilisés pour une même cause qui nous concerne tous.
Vincent Malléa nous a reçu dans son atelier provisoire, prêté le temps de la réalisation de la fresque par la mairie du 2ème, pour nous faire découvrir son travail en attente d'accrochage à l'espace Kiron.
25INSTanTs c’est une fresque de près de 40m de long, 1 collage géant qui fait la démonstration de la formidable diversité des bonnes volontés mobilisées pour une cause qui concerne tout un chacun, bien au-delà des clivages sociaux, politiques ou culturels. Avec AIDES, toutes les rencontres sont possibles : sur fond de nombreux clins d’œil à l’année 84, 25INSTanTs rassemble à la fois des supporters historiques de la cause et des nouveaux visages, des personnages publics ou des anonymes remarquables. Le fil rouge de ce panorama flamboyant est l’incontournable préservatif, celui que l’on tend à l’ami complice, celui que l’on glisse avec précaution dans la poche, celui aussi dont on peut sans complexe choisir la taille ou la couleur ou le parfum...

mardi 15 décembre 2009

Le Velvet Underground est vivant !


Toujours de son époque quarante ans plus tard, le Velvet Underground fait plus que jamais l’actualité avec trois livres, dont un recueil prodigieux, et trois pirates inédits sur le net.
En 1967, il existe deux façons de découvrir l’Amérique : en minibus à fleurs ou en métro, en compagnie d’un gang de pâles esthètes (de lard). Dans le subway de Manhattan, les téméraires en voient de toutes les couleurs : quarante ans plus tard, les stupéfiantes (à tous les sens du terme) chansons du Velvet Underground continuent d’offrir au rock son meilleur bad trip.
En témoigne aujourd’hui la parution de trois ouvrages à fort potentiel hallucinogène. Sous couverture néo-warholienne, le The Velvet Underground – An Illustrated History of a Walk on the Wild Side de Jim DeRogatis (par ailleurs biographe de Lester Bangs) opte pour une approche kitsch, colorée et canaille ; initié par un conservateur de musée, Johan Kugelberg, le monumental The Velvet Underground – Un mythe new-yorkais entend offrir au groupe souterrain une monographie digne de Picasso. Truffé de photos rares, de reproductions d’affiches, de documents divers et d’interviews, ce livre incroyable retrace le parcours du Velvet, du Cafe Bizarre (où, dandy en diable, le John Cale de décembre 65 arbore une mèche à la Jean-Pierre Léaud) aux ultimes concerts du groupe. Il offre aussi son lot de surprises – le Velvet se produisant sous les candélabres d’une convention de psychiatres, Nico dansant en minirobe transparente ou Moe Tucker maternant Lou, Sterling Morrison et un Doug Yule déguisé en Syd Barrett. Pour tout savoir sur les (mé)faits et gestes du Velvet, on consultera également White Light/White Heat – The Velvet Underground Dayby- Day, mine d’informations collectées par Richie Unterberger, limier d’élite qui se glisse, par exemple, dans un recoin de la Factory où, le 3 janvier 66, le Velvet étrenne sa nouvelle chanteuse – et révèle que le fruit de ces répétitions a été piraté.
De fait, In 1966 There Was… The Velvet Underground met en évidence les racines africaines du plus urbain des groupes : sur un Venus in Furs méconnaissable, Lou emprunte le galure de Bo Diddley, qu’il conserve durant les douze minutes de Miss Joanie Lee, avant, pour There She Goes Again, de plonger l’iceberg Nico dans la fournaise soul. Trois mois plus tard, lors des sessions de l’album à la banane (lesquelles circulent sous le titre d’Acetate), Lou a changé de dealer et carbure à l’électricité ulcérée. Pour la came la plus pure (et dure), on choisira toutefois un album live au son inouï : en avril 67, le Velvet investit à New York le Gymnasium ; sur le bootleg du même nom, quatre terroristes soniques montent le son à 12, pour dégoupiller titres inédits (I’m Not a Young Man Anymore) et futurs classiques du stupre (Sister Ray).

Livres : The Velvet Underground – Un mythe new-yorkais de Johan Kugelberg (Rizzoli/ Flammarion, 320 pages, 45€),
The Velvet Underground – An Illustrated History of a Walk on the Wild Side de Jim DeRogatis (Voyageur, 192 pages, 30€),
White Light/White Heat – The Velvet Underground Day-by-Day de Richie Unterberger (Jawbone, 368 pages, 21€)
Albums : In 1966 There Was… The Velvet Underground (2 vinyles, Velvet Records),
Live at the Gymnasium (vinyle, Velvet Records),
Acetate (www.blog.wfmu.org)

Les Inrocks

Enfin, Sylvain Norget se met à poil !




http:nudes.blogspot.com/

jeudi 10 décembre 2009

Interview de Marcel Schlutt pour Infidèles !

Unfaithful, de Claude Pérès, avec Marcel Sclutt !


Le festival "identiT" inaugure les "Rendez-vous de la contre-culture" avec une projection inédite de "Infidèles", un film de Claude Pérès, le samedi 12 décembre.
Ces "Rendez-vous de la contre-culture" ont pour ambition d’apporter un éclairage renouvelé sur des thématiques comme l’exclusion, les inégalités, le sexisme, l'homophobie ou la transphobie.
Samedi 12 décembre, le festival propose une projection inédite du film de Claude Pérès "Infidèles".
Le réalisateur y propose une expérimentation sur le pouvoir et le désir en se mettant en scène une nuit avec un acteur qu'il ne connait pas.
Un dispositif original où le spectateur assiste à un "sex-work-in-progress" avec Marcel Schlutt, ancien acteur porno qui a travaillé avec Bruce Labruce.
Dans la lignée du cinéma de Morrissey et de Breillat, Claude Pérès nous fait pénétrer dans un huis clos sexuellement explicite qui interroge la relation acteur-réalisateur.
La projection sera suivie d'un débat avec le réalisateur.

Samedi 12 décembre à 19h30 au cinéma L'Archipel 17, bd de Strasbourg - M° Strasbourg St Denis. Entrée: 5 euros.


Juan Hérédia, photographié par Pablo Alfares !

lundi 7 décembre 2009

Slava Mogutin !


Le personnage de Salva Mogutin et son travail peuvent ne sembler qu’un sommet de branchitude. Russe vivant désormais aux Etats-Unis, bagarreur et apparent mauvais garçon, la trentaine triomphante, écrivain, photographe, modèle, possible icône gay, il est présent dans les magazines d’art et de mode ; se nourrissant, entre autres, d’esthétique pornographique, il produit des images sexy-à-la-mode dans des registres qui font mouche (les skaters etc.).
Mais, voilà, il n’est et ne fait pas que ça : au milieu d’images éventuellement attendues – redevables du travail d’une Nan Goldin ou d’un Wolfgang Tillmann - on trouve des instants très beaux, en tout cas qui, moi, me touchent. Par exemple cet « Anton on the roof » qui fait partie, je crois d’une série. Cette photo est pleine de sentiments qui me brassent, parle d’états que j’aime ou dans lesquels je crois me reconnaître (une sorte de jeune soldat, réveillé et trop tôt et en vain, exposé à la ville et à son froid mordant…).
Je l’ai souvent envoyé aux uns et aux autres. Je ne sais pas vraiment comment elle a été reçue… ?

samedi 5 décembre 2009

Wonderful Town : Pierre et Gilles a la Galerie Jérôme de Noirmont !



Pour la première fois depuis 1998, année de leur première exposition à la galerie, où ils ont depuis présenté leurs nouvelles créations à 4 reprises , Pierre et Gilles dévoileront du 27 novembre au 23 janvier prochains leurs dernières œuvres, cette fois toutes réalisées entre 2007 et 2009 au sein d’une seule et même série : Wonderful Town.

« Wonderful Town, c’est une ville comme il y en a partout dans le monde… C’est une ville moderne sans passé, une ville industrielle.»
L’idée de Wonderful Town est née au retour d’un voyage au Japon, pays que Pierre et Gilles connaissent bien pour y avoir séjourné plusieurs fois depuis vingt ans, où les villes sont inhumaines et où les populations urbaines éprouvent par conséquent la nécessité de s’inventer des rêves, des fantasmes, des folies pour échapper à une réalité trop dure.
Dans Wonderful Town, les rêves de chacun envahissent la ville qui n’est plus une utopie, mais une drôle de réalité, symbolisée par des grues et des engins de chantier, des usines, des immeubles cubiques, des morceaux de voiture et amas de détritus; chacun doit s’y inventer son monde où tout devient possible.
La création de Pierre et Gilles trouve avant tout sa source dans l’Histoire de l’Art, en particulier de la peinture, dans l’imagerie populaire ou dans l’univers du cinéma, parfois aussi dans le monde de la musique et des spectacles. Incontestablement dans cette série, le cinéma est leur principale source d’inspiration, non pas tant par les films eux-mêmes bien que certains titres soient très évocateurs (Les Temps Modernes, 2008), mais par son statut d’ « usine à rêves », où tous les rêves heureux, drôles et même les cauchemars, peuvent s’exprimer en toute liberté.
A l’instar du cinéma, Wonderful Town est une série au sein de laquelle les artistes se sont sentis très libres, puisque c’est une série dont le thème n’impose aucune contrainte, qui permet d’aborder tous les personnages, tel un gigantesque décor qui offre une liberté maximale de composition.

Philippe Morillon lors du vernissage de son expo en octobre à la Galerie du Passage !